[Interview] 25.06.15 – Lee Jaejin pour le magazine SURE Juillet 2015
Q : Tu as décidé de rejouer en tant qu’acteur. Cela faisait longtemps depuis la dernière fois.
JJ : Ces deux dernières années, je n’étais pas du tout motivé pour jouer à nouveau. Même si les gens peuvent penser que ça me fait paraître impoli en me voyant comme ça. J’aime beaucoup trop la musique, je n’ai pas pensé qu’il me fallait autre chose que la musique. Mes pensées étaient fixées sur un chemin étroit. Et bien, maintenant bien sûr j’ai réalisé que le temps était venu de ne pas faire que de la musique. Je sais que par la comédie, cela peut aider pour les activités de FTISLAND alors j’ai commencé un peu tardivement a étudier. Maintenant je suis tombé sous les charmes des acteurs/actrices. Ca m’aide beaucoup pour gérer mes émotions.
Q : Dans ce cas là, dans quels aspects cela aide-t-il ?
JJ : Au lieu de simples expressions, j’aime utiliser davantage des expressions métaphoriques, surtout la poésie japonaise. En étudiant la comédie, j’apprends à aiguiser mes émotions. Quand j’écris des paroles, maintenant les mots prennent de significations et de force. Quand je chante aussi, je peux m’impliquer (dans l’émotion de la chanson) plus facilement.
Q : Plus tôt, quand tu étais en train de tourner, tu as pleuré soudainement.
JJ : C’était très surprenant pour moi de tomber dans cette émotion si facilement. Je ne sais pas pourquoi j’ai pleuré comme ça. Tout ce que je sais, c’est que j’ai soudainement ressenti l’envie de pleurer.
Q : FTISLAND a débuté en 2007. Maintenant que tu tournes dans un drama en portant un uniforme, quand tu compares au temps tu en portais un à l’école, ça doit être un sentiment différent.
JJ : C’est vrai ! A l’époque, pour tout le monde, porter un uniforme n’était pas quelque chose pour lequel on pouvait faire quoi que ce soit de toute façon. Puisque nous faisions des entraînements de groupe, je profitais vraiment du temps que je passais avec les membres. Mais je n’aimais pas porter d’uniformes, ni aller à l’école. Avec les membres, sans que la compagnie le sache, même si on a eu quelque incidents, c’était amusant.
Q : Quel genre d’incident ?
JJ : On ne voulait pas s’entraîner, alors on essayait d’éviter et de fuir le manager. La salle d’entraînement dans notre dortoir était comme un pensionnat. C’était trop encadré, nos cœurs voulaient se rebeller. Après qu’on ait terminé nos entraînements du matin, on n’allait pas directement au dortoir. On allait dans la salle des ordinateurs pour se cacher et jouer aux jeux vidéo. Parfois, quand je devais portais un uniforme et que je ne voulais pas me faire attraper, je me cachais en portant des vêtements normaux. On l’a vraiment fait en s’amusant. Après tout ça, tourner ce drama en portant un uniforme, c’est plutôt sympa. Pour cet âge, il n’y a pas de vêtements plus cool qu’un uniforme, hein ? Pourquoi je n’en ai pas profiter à l’époque.
Q : Pour être honnête, à l’époque, tu ne connaissais pas les charmes des uniformes n’est-ce pas ?
JJ : Malheureusement non. Ces moments sont les meilleurs à cet âge. Maintenant je peux seulement dire qu’on ne peut pas retourner à cette période de toute façon. Ces moments où l’on portait l’uniforme étaient ceux où on se sentait le plus vivant. Je ne suis pas le seul à penser ça, tous les acteurs ici pensent la même chose. Même s’il n’y avait rien de spécial, on ne faisait que rigoler, faire des blagues, comme des adolescents, on tombaient amoureux, en racontant des histoires amusantes. Si j’avais eu seulement la musique, je n’aurai pas pu ressentir de tels sentiments.
Q : Si tu pouvais retourner à tes 17 ans, il y a quelque chose que tu voudrais faire ?
JJ : Avoir une romance animée. Avoir un rendez-vous en portant les uniformes en rencontrant ses amis. Je n’ai jamais pu faire ce genre de choses.
Q : Si tu regardes les choses joliment comme ça, cela ne veut pas juste dire que tu as grandi ? On est beaucoup a réalisé tardivement ce genre de choses.
JJ : C’est vrai. Ce n’est pas seulement une ou deux personnes qui ressentent ça.
Q : Depuis que je t’ai rencontré, les gens autour de toi disent que tu es gentil, humain, un bon ami.
JJ : Je ne savais pas que j’avais cette réputation de gentil garçon comme ça. Je suis du genre à être de nature passive, les membres ont d’ailleurs beaucoup changé ça. Je n’étais pas assez courageux pour commencer une conversation. Je n’étais pas le genre de personne qui parle facilement devant de nombreuses personnes. Je parlais trop doucement, que personne ne pouvait entendre vraiment ce que je disais.
Q : Les membres de FTISLAND sont connus pour être très énergiques. Initialement, n’êtes-vous pas désobéissant, des jeunes personnes avec un bon esprit ? Je crois que vous êtes connus pour ce trait. (rires)
JJ : Pour ces 8 dernières années, l’énergie des membres a été très contagieuse. Avant ça, je voulais juste vivre une vie sans vraiment autant d’amusements. Les gens qui parlent de nous pour ça, je me demande si c’est parce qu’on est honnête. Je crois que les manières avec l’honnêteté est la chose la plus importante. Quand il y a eu des moments difficiles du fait de débuter aussi jeune, on se plaignait beaucoup à nos parents qu’on ne voyait pas souvent. A partir de ces moments, j’ai appris à faire les choses de la bonne façon. Dans n’importe quel cas, on doit faire les choses de la bonne façon. Même dans des relations proches, je pense que c’est important de faire les choses dans le bon sens. Je pense que ce sens de la responsabilité mais aussi la fiabilité, c’est quelque chose comme la foi. Il y a aussi une bonne façon d’exprimer l’honnêteté.
Q : N’as-tu pas quelques charmes que seules les personnes proches de toi connaissent ?
JJ : Quand je travaille sur de la musique, je peux faire des choses aléatoires qui viennent spontanément. D’une certaine façon, j’ai ce côté un peu fou.
Q : Quand on lit ton compte sur les réseaux sociaux, ‘saico 0111’, la bonne façon de le prononcer c’est littéralement comme ça ?
JJ : Oui, ça se lit ‘psycho’. C’est mon surnom depuis le collège. A ce moment, mon numéro de téléphone était 011. Quand j’ai voulu créer le compte, quelqu’un utilisait déjà le nom que je voulais, alors j’ai utilisé une combinaison de ces deux éléments.
Crédits: SURE magazine ; article original et toutes les photos: >ici<
| traduction anglaise par Lu pour lakkimi.tumblr.com (Note de la traductrice: ‘peut contenir des erreurs / l’interview originale est plus longue (T_T), j’ai essayé de traduire les parties que je pensais les plus importantes ><‘)
| traduction française par Marine Bee @ ftislandfrance.fr